Mademba NDIAYE parle…*
« Je comprends l’émoi suscité par la publication des entreprises de presse « reconnues » par l’Etat et la colère des éditeurs de presse qui ont tenu conférence de presse ce matin. Je pense que tout le monde doit savoir raisons garder pour discuter sereinement. Si le ministère a la droit de n’accorder un appui avec les ressources de l’Etat qu’aux journaux légalement constitués et inscrits sur sa plateforme, il sait aussi, je présume, qu’il ne peut pas, en l’état de notre droit très libéral, demander la fermeture d’une entreprise de presse au motif qu’elle n’est pas sur sa plateforme. Il ne faut surtout pas confondre liberté de presse et liberté d’expression reconnue à tout citoyen, connu ou non par le ministère. Une discussion en urgence entre tous les acteurs est nécessaire pour éviter tout recul démocratique alors que le monde n’a pas fini de saluer nos mécanismes de dévolution du pouvoir exécutif ou législatif ».
*Journaliste
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